Le DASEN propose, le SE-UNSA Paris « dispose »!

visuel_rythmes_n&b_qe - copieEn début de semaine, votre école a été destinataire d’un courrier du DASEN concernant la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et la mise en œuvre du plan éducatif local. Le SE-UNSA Paris continue de juger le décret inapproprié aux objectifs qu’il s’est fixé vis à vis des élèves.
En l’état, la réforme des rythmes manque de profondeur pédagogique en modifiant la semaine scolaire, sans réformer dans le même temps, les programmes qui, eux, ne le seront que bien après. La mise en application précipitée du décret, dès 2013, aura, c’est désormais certain, des conséquences néfastes sur l’organisation familiale et professionnelle de nombreux collègues.

Sans annoncer qu’il valide la proposition de la ville, le DASEN a donné instruction aux équipes de se réunir pour « construire » la déclinaison locale de la proposition de la Mairie.

Nous ne souhaitons pas soutenir cette mise en œuvre précipitée.

Il ne suffit pas de se perdre en heures de réunion inutiles (ces fameuses heures banalisées). En syndicat responsable, nous avons donc décidé d’agir en plusieurs temps :
1. dès à présent : demandes écrites au Rectorat et à la Mairie de Paris, audiences, interventions au Comité Technique du 16 avril, pour obtenir le maximum d’informations précises sur le cadre défini et les possibilités (ou non) de dérogations, la demande institutionnelle, les procédures de remontées…
2. fin avril : une fois les réponses officielles, précises et nécessaires obtenues, de nouvelles consignes syndicales seront arrêtées par le SE-UNSA Paris et communiquées au collègues
3. en juin: le SE rappellera, en intersyndicale, lors du CDEN, son opposition à la précipitation de la publication d’un décret,
4. à la rentrée: enquête sur les dysfonctionnements (non remplacement des personnels Education nationale et Ville de Paris; problèmes de locaux…) de la mise en œuvre avec communication en instances et par voie de presse.

Grâce à la mobilisation de tous, nous avons obtenu l’abandon du PET sur la pause méridienne et l’apparition du 80% payé 85,7% pour les collègues souhaitant un temps partiel. C’est peu mais cela n’aurait pu se faire sans la diversité de nos actions coordonnées le plus souvent avec les autres syndicats.

L’école de demain, oui, mais avec vous !

Une Réponse

  1. merci de cette clarté…..

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